RSE
Sorewards

Sorewards réalise son premier bilan carbone !

27 mars 2024

L’empreinte carbone de Sorewards

En 2023, Sorewards a réalisé son tout premier bilan carbone avec la solution Toovalu Impact®.

Après avoir cartographié les flux de l’entreprise, collecté et analysé les données chiffrées, nous somme parvenus à ce résultat :

L’empreinte carbone globale de Sorewards en 2022-2023 était de 217 tonnes de CO2e.

C’est autant d’émissions que pour parcourir 1 001 838 km en voiture thermique, produire 477 308 kg de raisin ou bien fabriquer 1226 ordinateurs portables !

Ces 217 tCO2e sont réparties ainsi :

  • 92 % liées à l’utilisation de notre carte cadeau solidaire, soit 199 tCO2e (hors dons associatifs) ;
  • 7 % liées à nos achats, soit 16,2 tCO2e (prestations de service, matériel bureautique) ;
  • 1 % d’émissions diverses, soit 1,56 tCO2e ;
  • < 1 % liées au numérique, soit 0,43 tCO2e (hébergement web).

Acteurs engagés de l’économie sociale et solidaire, nous avons dès le départ souhaité minimiser l’empreinte carbone de notre entreprise afin qu’elle soit résiliente.

Chacune de nos actions est pensée sous le prisme de la hiérarchie des déchets : réduire, réutiliser, recycler.

Chez Sorewards, le matériel informatique est de seconde main, notre site web et notre application sont éco-conçus, nous optimisons nos ressources stockées dans le cloud, nous favorisons la mobilité douce (et ne prenons jamais l’avion), notre équipe est à taille humaine, tout comme nos locaux, et nos déchets ménagers sont minimisés.

Nous sommes heureux de constater que notre empreinte carbone au sein de l’entreprise n’est que de 18,2 tCO2e !

Évidemment, c’est toujours trop, nous aurions pu faire moins, mieux, mais c’est encourageant.

Comme nous le disons aux bénéficiaires de notre carte cadeau : notre objectif n’est pas de donner de leçons, nous souhaitons sensibiliser et responsabiliser autour du don et de l’achat responsable.

La méthodologie de calcul de notre bilan carbone

En partenariat avec Toovalu et le cabinet d’expertise indépendant Veracy, nous avons utilisé la méthode Bilan Carbone® version n°8 de l’ADEME, suivant la norme internationale ISO 14064.

Nous avons étudié l’ensemble de nos émissions générées, à travers les scopes 1, 2 et 3 (amont et aval) sur l’exercice fiscal d’octobre 2022 à octobre 2023.

Postes d’émission carbone de Sorewards

Nos émissions sont calculées grâce à une unité de mesure commune, le kilogramme équivalent C02 (kg CO2e), une unité créée par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) afin de comparer les différents gaz à effets de serre (GES).

Lorsque nous n’avions pas de données d’émissions, nous avons eu recours à la méthodologie des ratios monétaires (kg CO2 / k€), basée sur des moyennes nationales.

Nous avons conscience des limites de cette méthode manquant de précision.
Si certains partenaires ont pu nous fournir leur bilan carbone ou les émissions précises de nos achats, ce n’est pas le cas de tous.
Concernant l’utilisation de nos produits, il serait inconcevable, pour des questions évidentes de vie privée, de connaître précisément les produits et services achetés avec nos cartes cadeaux prépayées.

Pourquoi ne pas avoir calculé les émissions issues des dons associatifs ?
Nous avons décidé de ne pas inclure, dans un premier temps, l’impact carbone des dons réalisés via Sorewards.
Simplement pour ne pas compter négativement une action positive.
Notre mission est d’encourager la générosité et la solidarité, sans la dévaloriser. Pour nous le don n’est pas un moyen de compenser notre bilan carbone.
Cette limite, nous en sommes conscients, et réfléchissons à une manière d’y pallier pour notre prochain bilan carbone.

Diminuer notre empreinte carbone : une démarche d’amélioration continue

Notre objectif : concilier, sans contrainte, pouvoir d’achat et responsabilité en encourageant la générosité.

L’analyse de notre bilan carbone nous a permis de comprendre que l’utilisation de nos produits engendre 92 % de notre empreinte carbone, soit 199 tonnes de CO2e.

Notre responsabilité majeure consiste donc à encourager la consommation responsable et durable des bénéficiaires de nos cartes cadeaux dématérialisées.

Deux angles d’action se sont alors imposés à nous.

D’une part, nous souhaitons sensibiliser les bénéficiaires de nos cartes cadeaux à consommer de manière responsable.

Sensibilisation sous forme de communications publiques ou individuelles, ou bien incitations d’achats durables au sein de notre l’application, nous nous devons de mettre en avant des cadeaux bons pour la planète, avec notre carte valable dans toutes les enseignes partenaires du réseau Visa®.

Ensuite, bien que nous n’aimions pas donner de leçons, nous étudions tout de même la possibilité d’exclure certaines plateformes en ligne très connues proposant des articles peu respectueux de l’environnement et s’adonnant à des pratiques commerciales peu éthiques.

Des idées, nous n’en manquons pas !

Nous pouvons aller plus loin pour responsabiliser les bénéficiaires de notre carte cadeau dématérialisée à réduire l’empreinte de leurs récompenses professionnelles.
Prenons le temps de les étudier et de les développer pour vous les proposer en temps voulu.

Le secteur de la carte cadeau est-il polluant ?

La carte cadeau dématérialisée, la nouvelle norme ?

La carte cadeau dématérialisée représente à elle-même des avantages écologiques. Bien évidemment, cette solution ne nécessite ni papier, ni coupes d’arbres, ni transport, mais elle s’appuie sur une infrastructure informatique, le recours à des datacenters, la conception d’applications web.
Des secteurs à l’empreinte carbone élevée, où le choix de prestataires engagés peut changer la donne.

Le sujet du numérique responsable devient alors central, et fort heureusement, les acteurs du secteur n’ont pas attendu pour s’y intéresser.

Les prestataires de services informatiques, comme Scaleway et OVH à qui nous faisons confiance, sont sensibilisés à l’impact écologique de leurs activités, et ont déjà pris des mesures pour limiter leurs émissions, que ce soit pour des raisons techniques, économiques ou législatives.

Leurs actions, couplées aux nôtres, nous permettent d’émettre moins d’une tonne de CO2e en termes de numérique, alors que notre activité est majoritairement dématérialisée.

Enfin, pour analyser globalement l’empreinte carbone des cartes cadeaux, attachons-nous à étudier comment les montants sont dépensés.

À l’instar des résultats de notre bilan carbone, l’étude d’impact du secteur de la carte cadeau relève quelques difficultés, les sommes dépensées via celles-ci étant de nature diverse et variée.

Textile, loisirs, déplacements, …, tous ces secteurs ont une empreinte carbone à analyser.

L’industrie textile en ligne de mire

L’achat de vêtements représente le principal poste de dépense des Françaises et Français après réception d’une carte cadeau. Nous l’avons vérifié dans notre bilan carbone, tout comme chez les autres acteurs du secteur.

Une aubaine pour le secteur de l’habillement français qui, en 2022, représentait 26,2 milliards d’euros. Avec une demande pourtant stable, dûe à l’augmentation des prix — près de 5 % de hausse en 2023 — et le contexte d’inflation nationale.

En termes d’empreinte carbone, les chiffres font peur.

Le textile est le troisième secteur consommateur d’eau dans le monde, et comptabilise pas moins de 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2 par an.
C’est plus que l’impact des vols aériens internationaux et le trafic maritime réunis !

Quant aux fibres utilisées pour la confection de nos vêtements, le tableau n’est pas beau non plus.
70 % des textiles sont conçus en polyester, provenant du pétrole, et entraînent la dispersion de milliards de microparticules dans les océans à chaque lavage.

Et le coton ? Son bilan n’est pas bien moindre, la culture du coton nécessitant l’emploi de pesticides et d’eau douce en grandes quantités.

Tout cela sans parler du transport, essentiellement aérien, des vêtements fabriqués à l’autre bout du monde et livrés rapidement dans nos boutiques pour suivre le rythme effréné des nouvelles collections.

Nous ne détaillerons pas non plus l’impact social de l’industrie textile et des conditions de travail, pour certaines proches de l’esclavage, des petites mains qui confectionnent nos vêtements.
Mais il va de soi que l’impact environnemental est à mettre en regard de l’impact social et sociétal engendré par une activité.

Maintenant que le constat est dressé, qu’il s’agisse de notre bilan carbone ou de la consommation durable, l’heure est à l’action !
Engageons-nous à nous améliorer, pas à pas.

Il n’y a pas de petites actions, pas de paradoxes à avoir, ni de jugement à émettre.

Chaque jour est l’occasion d’en faire un peu plus pour préserver notre planète.

💌 N’hésitez pas à nous transmettre vos idées d’action à hello@sorewards.com !

À lire également